C’est le 13 février 1974 que Robert Peter Williams voit le jour dans le sud de l’Angleterre. Elevé par sa mère, Robbie est un piètre écolier, occupé à faire le clown bien plus qu’à suivre une scolarité cohérente. Soutenu par sa maman convaincue du talent de chanteur et de comédien de son rejeton, il se présente en 1990 à un casting pour faire partie d’un boys band.
Le jeune homme rejoint alors un groupe de cinq chanteurs/danseurs, bientôt baptisés Take That. Le groupe est rapidement lancé au sommet des classements et s’attaque bientôt au marché européen. Robbie Williams, qui fait figure de « Bad Boy » du groupe, apprécie le succès, mais se trouve à l’étroit dans le groupe, manquant à son goût de liberté dans sa production artistique et en juillet 1995, il quitte le groupe.
Robbie Williams prépare ensuite son premier album solo. Le premier single, « Old Before I Die », sort en avril 1997, et atteint la seconde place du classement britannique. En décembre de la même année, la maison de disques sort le single, « Angels » : la chanson est un triomphe, permettant à Robbie Williams d’escalader le hit‐parade, non seulement britannique, mais également européen et latino‐américain.
Le chanteur, entreprend ensuite d’enregistrer son second album, I’ve Been Expecting You. Le public accroche à la personnalité à la fois séduisante et fantasque de Robbie Williams, alliant un physique de crooner beau gosse à l’excentricité d’une rock star.
1999 est l’année qui voit Robbie Williams accéder à un statut de véritable star internationale : l’ex‐chanteur de boys band réalise plusieurs tournées, gagnant de nombreux fans grâce à son image publique de charmeur à moitié fou et à sa voix multi‐fonctions, capable de s’adapter aux rythmes pop les plus énergiques comme aux ballades sentimentales.
Lancé comme star internationale de la musique pop‐rock, Robbie Williams choisit ensuite d’explorer une voie artistique inattendue : il enregistre un nouvel album, Swing When You’re Winning. Cet admirateur de Frank Sinatra surprend son monde en interprétant des chansons dans un style crooner des années 1950, ainsi que des duos avec les comédiens Nicole Kidman et Rupert Everett. Un duo virtuel avec Frank Sinatra, sur « It Was a Very Good Year », vient parachever la réussite de l’album, qui donne à Robbie Williams l’image d’un artiste capable de tout faire.
En 2010, le chanteur accepte de rejoindre Take That, pour l’album Progress et le Progress Tour qui sont tous deux d’immenses succès. Robbie Williams fait appel à Gary Barlow pour écrire le titre « Candy » en 2012. Ce nouveau tube annonce l’album Take the Crown qui permet à Robbie Williams de retrouver son statut de roi de la pop, version anglaise.
Il retourne ensuite en studio concocter son dixième album Swings Both Ways. Sorti en novembre 2013, il comporte pas moins de cinq duos avec Lily Allen (« Dream a Little Dream »), Olly Murs, Kelly Clarkson, Michael Bublé et Rufus Wainwright (« Swing Both Ways »).
En octobre 2014, il fait une apparition sur le morceau « The Days » du DJ suédois à succès Avicii en attendant la sortie d’un live tourné à Tallin en DVD et Blu‐ray prévue au début du mois de décembre.